L’argent Colloïdal et la médecine conventionnelle

La médecine conventionnelle utilise déjà depuis longtemps l’argent comme médication sous différentes formes, pour divers traitements.

Le magazine H.E.L.P.ful News Vol 9 no 12 de janvier 1993 publie les relevés des diverses maladies ayant été traitées avec succès par  l’argent colloïdal dans la littérature médicale entre les années 1900-1940. Dans cette liste figurent entre autres les affections suivantes: amygdalite, angine, appendicite, blennoragie, blépharite, catarrhe nasale, colite, coqueluche, cystite, diarrhée, diphtérie, dysentrie, eczéma (diverses formes), furonculose, grippe, hémorroïdes, impetigo, troubles intestinaux, leucorrhée, Syndrome de Ménière, méningite cérébrospinale, ophtalmie purulente des nouvaux nés, affections de l’oreille, phlegmons, hypertrophie de la prostate, prurit anal, pyorrhée alvéolaire, rhinite, rhumatisme inflammatoires, scarlatine, septicémie, teigne, typhoïde, ulcères sceptiques, verrues, irritation de la vessie.
On trouve en effet tout au long de la littérature médicale de cette période des études de cas et des comptes rendus d’expériences démontrant l’efficacité thérapeutique de l’argent sous diverses formes, en voici quelques exemples:

En 1919, dans l’ouvrage The use of Colloids in Health and Disease, de E.P. Dutton & Co, le Dr Searle dit que l’argent colloïdal détruit les toxines libérées par les microbes. Une étude démontra que: son action destructrice sur les toxines est très prononcée, à tel point qu’il protège les lapins d’une dose de toxine tétanique ou diphtérique dix fois supérieure à la dose mortelle.

En 1917, Sir Malcolm Morris a observé que l’argent avait un effet calmant très net. Il fait rapidement disparaître l’inflammation et accélère la guérison des lésions. Ce médecin dit avoir obtenu de remarquables résultats contre l’hypertrophie de la prostate avec irritation de la vessie, l’eczéma et les hémorroïdes.

L’argent fut presque relégué aux oubliettes pendant l’âge d’or des antibiotiques, soit de 1940 à 1965

Ces nouveaux médicaments, les antibiotiques semblaient accomplir des miracles, ils coutaient beaucoup moins cher à produire et étaient d’un emploi plus facile que les produits à base de l’argent jusqu’ici fabriqués, mais surtout, les antibiotiques de synthèse sont brevetables et rapportaient d’énormes bénéfices à leurs fabricants.

Cependant les inconvénients des antibiotiques se sont révélés peu à peu, si bien que vers le milieu des années soixante grâce aux travaux de certains chercheurs, l’argent allait faire son retour sur la scène médicale.

 

Traitement des brûlures et ulcères
Vers le milieu des années 60, le Dr Carl Moyer, président du Département de Chirurgie de l’Université de Washington à St-Louis, Missouri, reçut une allocation de recherche pour mettre au point un meilleur traitement des grands brulés. Moyer, le biochimiste Harry Margraf et d’autres chirurgiens travaillèrent ensemble sur ce projet. Il leur fallait découvrir un antiseptique à la fois puissant et suffisamment sûr pour pouvoir être appliqué sans risque sur de larges surfaces du corps.

L’équipe expérimenta vingt-deux composés antiseptiques avant d’essayer une solution à 0,5% de nitrate d’argent. Cette solution tuait effectivement Pseusomanas aeruginosa, l’un des principaux agents infectieux des brûlures, mais présentait certains inconvénients (le nitrate d’argent tache et est irritant). Finalement, après avoir passé en revue la littérature médicale, Margraf eut l’idée d’essayer l’argent colloïdal; il constata que ce produit était non irritant et permettait la cicatrisation des brûlures sans nécrose ni effets secondaires. À l’issue de cette recherche, il tira la conclusion suivante: L’argent est le meilleur germicide d’action générale que nous possédons. Les antiseptiques populaires, tels que le mercurochrome et le merthilate ne peuvent être utilisés que sur de petites surfaces. De nombreux composés iodés sont efficaces, mais un certain nombre de gens sont allergiques à l’iode. Les solutions alcooliques, le peroxyde d’azote et d’autres antiseptiques peuvent être utilisés sur de petites coupures, mais sont trop douloureux sur des blessures importantes.

En 1968, le Dr Charles Fox, du College of Physicians and Surgeons de L’Université Columbia à New York, synthétisa un composé combinant nitrate d’argent et de sulfadiazine qui se révéla cinquante fois plus efficace que le sulfadiazine seul. Sous forme de pommade soluble, il fut employé pour la première fois à grande échelle pendant la guerre du Vietnam. Le Sulfadiazine argentique est devenu le médicament numéro un dans le monde pour le traitement des brûlés. en outre de très nombreuses études ont prouvés son efficacité contre un large éventail de bactéries de virus extracellulaires, de champignons et de protozoaires.

Dans une autre étude clinique effectuée par Margraf et publiée dans Archives of Surgery, 339 ulcères de la peau sur 400 ont été notablement améliorés avec des applications d’un composé à base de zinc et d’argent. en l’espace d’une semaine, ce composé réduisait de 99% le nombre de bactéries présentes dans l’ulcère.

 

Thérapie Orthopédique
Au cours des années 1978-1985, Robert O. Becker, chirurgien orthopédiste américain, du Upstate Medical Center de l’université Syracuse à New York, et ses associés entreprirent des recherches sur l’utilisation des ions d’argent en thérapie orthopédique.

Quelques années plus tôt, ils avaient étudié l’action in vitro de l’argent electrocolloïdal. Leurs expériences démontrèrent que le pôle positif d’une électrode d’argent dans un circuit de faible courant (de 100 à 200 nanoampères par centimètre d’électrode) tuait tous les types de bactéries dans un rayon de 12.5mm.

Dans un premier article de cette étude: R.O. Becker, et al., Electrically Generated Silver Ions: Quantitatives Effects on Bacterial and Mammalian Cells (Ions d’Argent générés électriquement: effets quantitatifs sur les cellules des bactéries et des mammifères), Antimicrobial Agents and Chemotherapy, Fevrier 1976, Pages 357-358, Becker rapporte l’action de l’argent sur seize micro-organismes: diverses souches de staphylocoques et de streptocoques, E. coli Pseudomonas aeruginosa, Serratia, Proteus mirabilis et Providencia stuartii. Les concentrations inhibitrices et bactéricides minimum se sont révélées extrêmement faibles. Tous les organismes furent inhibés à une concentration de 1,25 mcg/ml ou moins d’aergent colloïdal et tués à une concentration de 10,05 mcg/ml ou moins (respectivement 1,25ppm et 10,5ppm). Ces concentrations étaient de dix à cent fois inférieures à celles qui étaient nécessaires avec le sulfadiazine argentique. Ils étudièrent également l,effet de cette solution sur des cellules de mammifères (souris) et ne constatèrent aucun effet négatif.

Dans un second article de la même étude: l’équipe du Dr Becker rapporte les résultats d’expériences effectuées sur des levures. Plusieurs espèces de Candida et une espèce de Torulopsis furent inhibées à de très faibles concentrations du produit (0,5 ppm à 4,7 ppm selon les espèces) et tuées à des concentrations variant de 1,9ppm à 15 ppm). Ces recherches ont aussi montré que les ions d’argent générés électriquement étaient plus efficaces contre les levures que le sulfadiazine argentique et le nitrate d’argent.

Les capacités de l’argent allaient encore bien au delà de cette action germicide. Les travaux du Dr Becker ont montré que l’argent permettait aux os fracturés ou écrasés de se régénérer plus rapidement et plus complètement qu’avec tous les autres traitements utilisés jusqu’ici. Il apparut que l’argent stimulait aussi la régénération des tissus tout en empêchant les plaies de s’infecter.

Des blessures ouvertes furent traitées au moyen d’un tissus en nylon imprégné d’argent et trempé dans une solution saline puis chargé avec un potentiel de 0,9 volt (le Dr Becker s’aperçut qu’un voltage supérieur entraînait l’électrolyse des tissus). Cette technique permit au Dr Becker d’obtenir une guérison des os et des tissus adjacents dans 75 cas recensés. Il l’utilisa ensuite pour traiter les blessures cutanées graves.

Dans son important ouvrage, The Body Electric (1985), Le Dr Becker rapporte les résultats spectaculaires obtenus avec la thérapie de l’argent dans un cas de fracture de la jambe (tibia et péroné). Cette fracture refusait de guérir depuis dix-huit mois et de plus, la jambe était infectée par cinq types de bactéries qui n’avaient pas répondues aux antibiotiques (l’absence d’un système circulatoire adéquat dans les os rend inefficaces les antibiotiques (qui circulent dans le sang) pour le traitement des infections osseuses). en désespoir de cause, avant de procéder à l’amputation le Dr Becker traita la jambe avec des ions d’argent, il raconta:

J’ai débridé la blessure, enlevé le tissu mort et les fragments d’os qui étaient morts ou extrêmement infectés. Après cela, il ne restait plus grand chose! Une tranchée béante s’étendait pratiquement du genou à la cheville. Dans la salle d’opération, nous avons imbibé un grand morceau de nylon d’argent dans une solution saline et nous l’avons étalé sur la blessure. Nous avons maintenu ce tissu en place en bourrant avec de la gaze trempée dans la solution de sel et nous avons emballé la jambe. Puis nous avons branché la pile… (Au bout d’environ deux semaines de ce traitement) toutes nos cultures bactériennes étaient stériles; les cinq types de bactéries qui infestaient la blessure étaient tous morts. Le tissu de cicatrisation se développait et commençait à recouvrir l’os… La peau commençait aussi à repousser et nous avons pu abandonner notre projet de greffes. J’ai décidé de faire une radio pour voir l’étendue des dégâts au niveau de l’os. en examinant les clichés, c’est à peine si j’en croyais mes yeux. On pouvait voir clairement que l’os était en train de repousser! … J’ai ôté le plâtre et j’ai constaté en palpant la jambe que les morceaux étaient à présent tous ressoudés.

Le mécanisme par lequel les ions d’argent régénèrent les tissus a été étudié par le dr Becker pendant plus de dix ans, sur des centaines de cas. Il croit pouvoir discerner trois étapes successives:

  • Inactivation des bactéries ou des mycobactéries présentes dans la blessure (de 20 à 30 minutes), suite à l’action chimique d’ions d’argent libres extrêmement actifs.
  • Action de l’argent sur les fibroplastes (cellules jeunes, peu différentiées, précurseurs de tissus conjonctif), qui les fait repasser à l’état embryonnaire, celui des cellules-souches, composantes universelles dont le rôle consiste à produire de nouveaux tissus.
  • Les ions d’argent forment un complexe avec les cellules vivantes autour de la blessure pour produire des cellules souches immédiatement convertibles. Le résultat net de cette conversion est que les cellules-souches fournissent toutes les composantes nécessaires è la restauration complète de toutes les structures atomiques.

Le Dr Becker affirme à ce moment, qu’aucun traitement connu ne permettait d’obtenir des cellules embryonnaires (cellules-souches) en nombre suffisant pour produire une véritable régénération des tissus endommagés ou détruits chez les humains et chez les animaux. Cela indique, selon lui, qu’il existe également un potentiel pour la régénération des organes internes (coeur, cerveau et moelle épinière).

En conclusion de ces études, le Dr Becker dit:

Nous avons redécouvert le fait que l’argent tuait les bactéries, ce qui était connu depuis des siècles… Il tue même les souches résistantes aux antibiotiques et est aussi efficace contre les mycoses. Il guérit les infections les plus tenaces provoquées par toutes sortes de bactéries et stimule la cicatrisation de la peau et d’autres tissus mous.

Le Dr Becker découvrit aussi d’importantes avancées impliquant l’argent électro-colloïdal et son efficacité sur le traitement de certains cancers, malheureusement, pour des raisons essentiellement politiques, le dr. Becker dût fermer son laboratoire de recherche en janvier 1980 après avoir été coupés de ses crédits de recherches.

Action sur les cellules cancéreuses

Dans les années 70, un cardiologue de Stockholm, le Dr Björn Nordenström, a démontré l’action de l’argent sur les tumeurs cancéreuses. Il fit passer un courant électrique continu à travers des aiguilles en argent insérées dans de grosses tumeurs et constata que cette méthode permettait de réduire la masse de ces tumeurs.

Le Dr Robert Brooks en Nouvelle Zélande, rapporte que des chercheurs étudiants les effets des métaux sur les cellules cancéreuses découvrirent que les composés d’argent étaient potentiellement cytotoxiques vis à vis du mélanome B16 in vitro et démontraient une bonne activité vis-à-vis de la leucémie chez les souris. Les complexes d’argent étaient aussi actifs contre le sarcome à cellules réticulaires, tel que présenté dans Noble Metals and Biological System, CRC Press, 1992.

Le Dr Gary Smith, qui fait des recherches sur le cancer, dit que de manière générale la réussite d’un traitement anticancéreux dépend de l’argent présent dans l,organisme et que son échec est la conséquence d’un manque d’argent: Quand l’argent est présent, les cellules cancéreuses se dédifférencient et l’organisme se rétablit. Quand le taux d’argent est nul, le cancer continue de se développer parce que les cellules ne peuvent pas se dédifférencier. je soupçonne qu’une carence en argent pourrait être l’une des raisons principales de l’existence du cancer et de la vitesse à laquelle il se répand. (cité dans Colloïdal Silver, A Special Report, par Alexandre Duarte, Page 8)

 

Plus récemment…

Les travaux des deux pionniers évoqués ci-dessus, les docteurs Margraf et Becker, suscitèrent un regain d’intérêt pour l’argent colloïdal; d’autres études furent entreprises à la demande de fabricants ou de médecins non-conformistes qui connaissaient le potentiel thérapeutique de l’argent. La publication en 1995 du livre du Dr Farber (The Micro Silver Bullet) contribua largement à sensibiliser public et médecins. Dans cet ouvrage le Dr Farber raconte entre autres comment grâce à l’argent colloïdal, il s’est débarrassé de la maladie de Lyme qui l’avait laissé aux trois quarts paralysé et d’une myco-infection (Candida albicans). Les informations commencèrent à circuler de bouche à oreille et des fabricants artisanaux commencèrent à proposer des produits. Avec l’explosion d’internet, les informations sur l’argent colloïdal se répandirent rapidement dans le public.


Tests bactériologiques

De nouveaux tests bactériologiques ont démontrés une fois de plus l’efficacité de l’argent colloïdal in vitro contre toutes sortes de micro-organismes pathogènes. En voici quelques exemples:


UCLA Medical Laboratories 1988

Une étude conclut que les solutions d’argent analysées étaient antibactériennes vis-a-vis des streptocoques pyogènes, staphylocoques dorés, gonocoques de Neisser, Gardnerella vaginalis, salmonelles typhiques et autres pathogènes intestinaux. Elles étaient fongicides vis-a-vis des Candida albicans, Candida globate et M. furfur.


Temple University, Philadelphie, 1995

Helen Buckley a utilisé de très petites doses d’argent colloïdal sur plusieurs variétés de Candida albicans (levure) et plusieurs cryptocoques (champignons, souches néoformants souvent fatales pour les malades du SIDA). Dans les deux cas leur développement a été stoppé et les souches ont été tuées.

Le professeur Earl Henderson et avant lui l’Unité de Biochimie des laboratoires Upjohn (1991) ainsi que le Centre médical universitaire de Genève (1992), ont fait une découverte très importante, à savoir que l’argent est l’inhibiteur le plus efficace de la rénine de la protéase du virus HIV. Le professeur Henderson rapporte:

Nous avons constaté la capacité du protéinate d’argent biotique à inhiber la reproduction de l’immunodéficience humaine de type 1 (HIV-1) dans les cellules T humaines Sup T1… Nous avons constaté quele protéinate d’argent pus inhibait la reproduction de HIV-1 dans Sup T1… Il semble n’a avoir pratiquement aucune toxicité aiguë associée à la dose de protéinate d’argent biotique qui inhibait la reproduction de HIV-1… Ces résultats sont très encourageants et invitent à poursuivre les expériences…


Le 20 mars 1995, le professeur Henderson publia les résultats d’une autre expérience:

Mon laboratoire a étudié les effets d’une formulation spéciale de protéinate d’argent biotique sur la survie du virus de l’immunodéficience humaine type 1 (HIV-1)…Les résultats de l’expérience montrent que HIV-1 est complètement éliminé après exposition à une formulation spéciale de protéinate d’argent à 1000 ppm pendant une heure à 37 C.


Rocky Mountains Laboratories, 1995

Le Dr William Burgdorfer, du National Institute of Health (organisme rattaché au ministère de la santé américain), a testé in vitro du protéinate d’argent à 1500 ppm sur des bactéries responsables de la maladie de Lyme (spirochète Borrelia burgdorferi). Ces bactéries ont disparu en moins de cinq minutes et vingt quatres heures plus tard aucune des cultures traitées ne contenait de spirochètes vivants. Des résultats identiques furent observés avec une autre bactérie B. hermsii (HS-1), l’agent de la fièvre récurrente.


Université de Rome, 1992

À la suite d’une étude sur l’utilisation de l’argent dans la conservation, les auteurs concluent:
Le mode d’action de l’argent colloïdal, son efficacité à faibles concentrations et sa stabilité indiquent que l’argent colloïdal pourrait être utilisé avec profits dans l’industrie de la conservation. Nos expériences ont montré que l’activité antimocrobienne de contact de l’Ag(e) était supérieure à celle de AgNO (nitrate d’argent) contre les bactéries gram-positives et gram-négatives, C. alibans, et une mycète filamenteuse. Nos tests de contact ont confirmé l’excellent spectre antibactérien et le pouvoir élevé de l’argent généré électriquement. Les ions d’Argent anodiques sont des agents très efficaces à faible concentration sans aucun effet néfaste sur les cellules mammaliennes normales, et les faibles concentration nécessaires pour inhiber des bactéries dans les expériences in vitro ont été confirmés par des données cliniques.